La gestion des machines sous Samba


Toute machine devant être intégrée au domaine doit être ajoutée. Il faut donc ajouter chaque machine qu'on utilise, c'est-à-dire le nom netBIOS. La machine sera gérée comme un utilisateur spécial : elle sera stockée de la même façon que les utilisateurs. Il suffit tout simplement de préciser qu'il s'agit d'une machine.
##
#addgroup pcwin
#adduser --ingroup pcwin --shell /dev/false --no-create-home --force-badname nom_client$
#smbpasswd -m -a nom_client$##

La particularité est qu'une machine doit être un compte Unix aussi, mais ce compte est "désactivé", c'est-à-dire sans shell ni répertoire home. Autre particularité, sous Linux, le nom de la machine, c'est un nom avec un $ à la fin.

Ãa, c'est dans le cas où nous stockons les données dans un fichier ##smbpasswd## ou un fichier de type TDB, mais il est possible également d'utiliser un serveur LDAP.

Dans tous les cas, nous devons joindre les machines au domaine. Depuis Windows, on intègre un domaine (choisi au préalable par exemple). La particularité, c'est qu'on donne le mot de passe de l'administrateur du serveur Samba, il faut que ce soit un utilisateur qui ait l'UID 0 sur le serveur Samba, pas besoin que ce soit le root, on peut faire un utilisateur spécifique pour ça. Attention, ne pas synchroniser le mot de passe root pour ce domaine qui soit le même pour un utilisateur Samba.

Donc, on joint la machine au domaine, et après quand on va redémarrer, on peut utiliser le contrôleur de domaine avec toute sa base d'utilisateurs, tous ses partages, ses fichiers.